Maria-Élisa Hurtado-Graciet et Jean Graciet – HO’OPONOPONO 3/4
HO’OPONOPONO est un rituel ancestral hawaïen de réconciliation et de pardon.
Maria-Elisa Hurtadot-Graciet et Jean Graciet sont thérapeutes (EFT, PNL et hypnose Eryksonienne ), formateurs, auteurs et conférenciers. Leurs ouvrages connaissent un véritable succès.
Découvrez toute leur actualité : http://www.eveiletsante.fr , http://www.eft-facile.com
Voici la suite de l’interview réalisée en juillet dernier.
Quand on a intégré HO’OPONOPONO ou/et une autre philosophie de vie, on n’appréhende plus la vie de la même façon. On est dans un autre état d’accueil et d’acceptation. On y voit plus clair pour trouver des solutions concrètes ?
ME : Ce qui est magique quand on parvient à rentrer dans cet état d’accueil, on voit de nouvelles idées arriver. Elles ne viennent pas du mental ce sont des idées que nous appelons toujours l’inspiration. Quand on réussit à lâcher, je ne sais pas pourquoi, ça arrive mais c’est là. J’accueille, je me donne juste le droit de vivre ces situations et puis tout d’un coup il y a une idée qui arrive ou quelqu’un qui vous appelle ou des solutions qui apparaissent, des fois de façon miraculeuse. Et c’est ça qui est génial !
Dès qu’on commence à rentrer dans cette énergie que la vie est amour, il ne peut rien arriver de mauvais même si pour l’instant les apparences semblent différentes. C’est cette énergie d’amour qui va créer de nouvelles réponses, de nouvelles pistes, de nouvelles voies. C’est un chemin qui se fait pas à pas, avec énormément de patience, d’humilité et surtout beaucoup de bienveillance pour soi-même.
J : Le docteur Len disait qu’il fallait atteindre l’état vide ou bien l’état zéro. Mais qu’est-ce que c’est ? C’est cet instant où nous sommes libérés de toutes nos mémoires et que le mental est vraiment au repos, à ce moment-là, la place est laissée à tout ce qui peut venir de l’univers ou de Dieu, de l’âme. L’inspiration, les bonnes idées, l’idée juste adaptée peut-être au problème que nous avions précédemment ou à l’interrogation que nous avions sur un sujet. C’est cela être dans un état zéro, état vide. Et ça c’est important. C’est un état que l’on peut atteindre quand on fait de la méditation, quand on a mis le mental à zéro, au repos. Et là c’est l’âme qui agit, c’est la magie.
Je voulais revenir sur la notion du pardon, puisque tu l’as évoqué précédemment notamment dans nos éducations judéo-chrétiennes. Pour toi Jean, que signifie vraiment le pardon ?
J : Le pardon que l’on nous a enseigné, c’est un pardon, qui pour moi, n’est jamais totalement atteint, quand quelque chose nous arrive. Pourquoi ? Parce que dans ce pardon là, il y a toujours cette notion de victime et un coupable, et donc de séparation entre les uns et les autres. Avec HO’OPONOPONO, comme dans « un Cours en Miracles », le pardon se situe à un autre niveau, il est plus spirituel. À ce niveau, nous prenons la responsabilité de tout ce qui est. C’est une manière d’appréhender la vie bien différente. Vivre dans le pardon, c’est vivre dans la bienveillance, sans jugement envers quiconque. Les jugements sont bannis complètement. C’est vivre dans l’acceptation et dans le lâcher prise bien sûr. Dès qu’on retient les choses, on est dans l’attachement, on ne peut pas être tout à fait dans le pardon. C’est dans le détachement, le lâcher prise, la gratitude, dans la joie, la bienveillance, vivre le pardon. Quand quelque chose nous arrive, il est bon de nous pardonner à nous-même, pour la perception erronée que nous avions de cet évènement, de cette personne.
M.E : Concrètement, tout au long de la journée, on peut être amené à exercer le pardon. C’est-à-dire qu’à chaque fois que je me vois en train de mettre une étiquette sur quelqu’un et sur quelque chose, c’est là que je vais pratiquer le pardon. C’est comme si j’étais toujours en train de nettoyer les vitres de ma perception afin de découvrir une personne ou une situation avec des yeux d’enfant, des yeux tout neufs.
La suite de l’entretien lundi prochain…
Laisser un commentaire